Calais, au centre de la crise migratoire Entretien

«Les passages vers l’Angleterre s’accélèrent avant l’évacuation de la “jungle”»

Le gouvernement pensait pouvoir se prévaloir du soutien des associations pour démanteler le bidonville de Calais. Ce n'est plus le cas. Le président de L'Auberge des migrants estime que déplacer 9 000 personnes en un temps record n'est pas adapté à la situation.

Carine Fouteau

Les unes après les autres, les principales associations venant en aide aux réfugiés dans le bidonville de Calais mettent en cause le dispositif prévu par l’État pour vider les lieux : plusieurs milliers de policiers mobilisés, pour déplacer en un temps bref quelque 9 000 exilés de la « jungle » dans des centres d’hébergement disséminés un peu partout en France.

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