Aux discours identitaires, Mélenchon oppose la «créolisation»
Cette notion, empruntée à Édouard Glissant, permet au leader des Insoumis de concilier sa fidélité à l’idéal universaliste et une acceptation franche du pluralisme culturel de la société française. Mais le flou demeure sur sa traduction en politiques concrètes.
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C’est un mot, lâché parmi tant d’autres, mais qui ne cesse, depuis quelques semaines, de nourrir des commentaires. À l’occasion de sa rentrée politique, Jean-Luc Mélenchon a introduit dans son discours public la « créolisation », une notion empruntée au poète martiniquais Édouard Glissant (1928-2011), qui désignait ainsi la fabrique « d’une culture ouverte et inextricable », à rebours de « l’uniformisation par les grandes centrales médiatiques et artistiques ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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