Christine Lagarde devant la Cour d’injustice de la République
Le procès de l’ex-ministre des finances devant la Cour de justice de la République a démarré. Sans doute est-il heureux qu'elle soit enfin jugée pour son rôle dans le scandale Tapie. Mais c’est devant une juridiction d’exception qu’elle comparaît, où personne ne portera l’accusation publique. L’ordonnance de renvoi énumère pourtant des griefs très sévères.
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C’est le premier grand procès pénal de l’affaire Tapie. Huit ans après le célèbre arbitrage frauduleux qui avait octroyé 404 millions d’euros d’argent public à Bernard Tapie, l’ancienne ministre des finances et actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, doit comparaître devant la Cour de justice de la République (CJR) à partir de ce lundi 12 décembre, et sans doute jusqu’au 20 décembre, pour répondre des décisions qu’elle a prises dans cette affaire. Elle a été mise en examen le 26 août 2014 pour « détournement de fonds publics résultant de sa négligence et commis par un tiers, faits prévus par les articles 432-16 et 432-17 du code pénal » - faits passibles d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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