Assauts multiples contre la loi protégeant les lanceurs d’alerte
Le Sénat est pressé de détricoter la proposition de loi progressiste votée par l’Assemblée nationale pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte. Des amendements préoccupants sont poussés par divers lobbys, dont celui des industries agroalimentaires, ou encore par le ministère des armées, qui cherche à élargir au-delà du secret-défense les domaines qui sont exclus du régime de l’alerte.
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RassemblésRassemblés autour de la Maison des lanceurs d’alerte (MLA) à Paris, toutes les ONG et associations comme tous les syndicats qui ont ferraillé durant des mois pour obtenir la meilleure transposition possible en droit français de la directive européenne sur les lanceurs d’alerte se sont unanimement réjouis des premiers résultats de leur mobilisation. Car c’est une proposition de loi comprenant de très nombreuses avancées, la plus progressiste d’Europe, que l’Assemblée nationale a votée le 17 novembre, à l’initiative notamment du député (MoDem) Sylvain Waserman, qui en était le rapporteur.