Usul. Dîners clandestins : l’insoutenable légèreté de la bourgeoisie
Pendant une semaine, une banale affaire de dîners secrets a fait frémir les sphères politique et médiatique. Essayons de comprendre pourquoi tout le monde semble à cran dès qu’on tend un micro à Pierre-Jean Chalençon.
CommentComment expliquer qu’une banale affaire de dîners secrets ait pu faire frémir les sphères politique et médiatique pendant une semaine entière ? Si l’on écoute les éditorialistes, tout le monde resquille de toute façon. Tout le monde, même les plus modestes : exigeraient-ils de leurs dirigeants l’exemplarité alors qu’ils « teufent » en Bretagne ou « carnavalent » à Marseille ? Ce serait gonflé.
Si les éditorialistes relativisent, serait-ce précisément parce qu’ils se rendent eux-mêmes à ces dîners ? Affirmer cela serait démagogique et, faute de preuves, alimenterait un climat de suspicion insupportable. Essayons néanmoins de comprendre pourquoi tout le monde semble à cran dès qu’on tend un micro à Pierre-Jean Chalençon.
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