La démocratie n’appartient ni à la gauche ni à la droite. Quand elle est bafouée par des gouvernants qui se réclament de l’une ou l’autre de ces familles politiques, tout républicain digne de ce nom doit simplement dire « non ». C’est cette attitude de principe qu’appelle le coup de force d’un pouvoir sans majorité au Parlement et minoritaire dans le pays pour imposer sans débat ni vote une loi de régression sociale à tous les salariés de notre pays.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Décidément, ce pouvoir n’aura cessé de faire la courte échelle aux pires ennemis de la République. Il y a quelques mois, avec la déchéance de nationalité, il épousait sans vergogne leur idéologie identitaire d’exclusion et de repli, prêt à instituer une hiérarchie entre Français selon leur origine. Jusqu’à ce qu’un sursaut parlementaire l’en empêche, via le Sénat, il était prêt à inscrire dans le marbre constitutionnel une mesure d’extrême droite avec le secours de la droite sarkozyste. Et le voici qui, maintenant, proclame sans barguigner que gouverner, c’est violenter, faisant l’éloge de méthodes autoritaires qui piétinent le Parlement, humilient la représentation nationale et ignorent la protestation sociétale.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.