Mal-logement : « On n’est pas du rang supérieur, alors rien n’avance »
Les locataires, plutôt modestes, de la cité minière du 12-14, à Lens, étaient ravis d’investir des maisons neuves. Un an après, les murs sont recouverts de moisissures et l’humidité ravage ces logements sociaux. Les habitants se mobilisent et l’un deux s’est lancé dans une grève de la faim il y a 18 jours.
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LensLens (Pas-de-Calais).– En pleine préparation de sa grève de la faim, Damien Crul s’est aperçu qu’il n’avait ni tensiomètre ni appareil pour mesurer sa glycémie. Une voisine atteinte de prédiabète s’est proposée de lui prêter le sien. Depuis le 25 avril, ce Lensois a décidé de cesser de s’alimenter pour alerter son bailleur social sur l’état insalubre de sa maison et obtenir un autre logement. Une autre locataire avait pris part à cette action mais sa santé précaire l’a obligée à interrompre ce jeûne.