De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Analyse

Nouvelle-Calédonie : Macron consolide l’impasse politique

Un an après les révoltes, les discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel sont revenues au point mort, faute d’accord. Le ministre des outre-mer s’est mis à dos les loyalistes en tentant un changement radical de méthode. Une initiative également mal perçue par le président de la République, qui n’entend pas se dédire si facilement.

Ellen Salvi

Manuel Valls avait dramatisé les enjeux au lendemain de son arrivée à Nouméa : « C’est un accord ou le chaos », avait déclaré le ministre des outre-mer le 30 avril, reprenant une stratégie usée jusqu’à la corde par Emmanuel Macron. Mais en Nouvelle-Calédonie, cette alternative n’a rien d’une formule lancée en l’air. Et à l’approche de la date anniversaire des révoltes du 13 mai 2024, elle fait grandement écho aux inquiétudes et aux incertitudes qui traversent l’archipel.

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