De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

Un an après les révoltes, le difficile retour à la normale des quartiers populaires de Nouméa

À la fois épicentres de la mobilisation contre le dégel du corps électoral qui a dégénéré en émeute et premières victimes des destructions, les quartiers populaires de la capitale calédonienne peinent à se relever, un an après l’explosion de violences du 13 mai 2024.

Jeanne Sterni

Nouméa (Nouvelle-Calédonie).– Tout au bout de la presqu’île Ducos, enclavée entre deux zones industrielles, Kaméré porte encore les stigmates de l’explosion de violences du 13 mai 2024. La seule grande surface du quartier a été incendiée, tout comme la pharmacie voisine et la médiathèque. Les rideaux sont baissés sur les murs noircis, et les herbes folles ont envahi les parkings désertés. Le collège situé juste derrière a lui aussi été la cible des incendiaires, mais le bâtiment a pu être sauvé.

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