Le gouvernement cède encore au mirage de la finance
Édouard Philippe a de nouveau fait des promesses aux financiers internationaux pour attirer le secteur londonien vers Paris. Ce faisant, il trahit une incompréhension des risques d’une hypertrophie financière et cède au mirage d’un développement à la britannique.
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Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des finances, avait prévenu dès le mois d’août 2017 : il prendrait le contrepied du discours du Bourget de François Hollande en 2012. « Nous devons être les amis de la finance », avait-il martelé. En décembre, de passage à Pékin, il avait enfoncé le clou : « La France doit redevenir une grande place financière. » Et ce mercredi 11 juillet, le premier ministre Édouard Philippe a honoré de sa présence un dîner sous les ors du Quai d’Orsay où étaient présents 250 financiers internationaux.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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