En Guadeloupe, l’eau courante, potable, est devenue un luxe
En Guadeloupe, des milliers d’habitants vivent au rythme des « tours d’eau », des coupures programmées, ou n’ont tout simplement pas d’eau au robinet depuis plusieurs années. Les habitants subissent des coupures prolongées, même en pleine pandémie de Covid-19. Face à la catastrophe sanitaire, les pouvoirs publics sont accusés d’incurie. Premier volet de notre série.
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Basse-Terre (Guadeloupe).–« Ne pas avoir d’eau en période de crise sanitaire, c’est quasiment criminel », lance Philippe Gustin, le préfet de Guadeloupe, le 14 avril 2020, sur les ondes de Radio Caraïbes International. Au centre hospitalier de la Basse-Terre, c’est pourtant une réalité : l’eau a manqué au début de la pandémie de Covid-19. « Le jour où les infirmières devaient faire les premiers prélèvements Covid, il n’y avait pas d’eau pour se laver les mains. J’ai dû leur amener des seaux d’eau », se remémore Marie-Catherine Receveur, cheffe du service infectiologie, encore marquée par cet épisode. « Cela a rendu les soins beaucoup plus lourds pour les patients », soupire l’infectiologue. Depuis, l’établissement s’est équipé d’une réserve d’eau de trois jours pour ne plus subir ces coupures d’eau chroniques.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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