En France, trois femmes ont été acquittées après avoir tué leur conjoint violent
En 2015, l’affaire Jacqueline Sauvage a ouvert le débat sur la légitime défense des femmes battues. En France, elles sont chaque année une dizaine à tuer leur conjoint après avoir subi des violences. Il est exceptionnel qu’elles soient acquittées. Voici les histoires de Florianne Harelle, Adriana Sampaïo et Alexandra Lange.
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Le 28 novembre 2016, Claude Henry a été réveillée aux aurores par deux gendarmes. « C’est pour votre fille », lui annoncent-ils. La sexagénaire fait aussitôt un malaise. Son front cogne le seuil de la porte. Depuis que sa fille s’est installée en couple, il y a sept mois, Claude vit dans la crainte : « Je me couchais en me disant : avant demain matin, ta fille sera morte. » La « fliquette », comme elle la surnomme, lui tapote la joue : « Elle est vivante. Elle est vivante. » Quand Claude reprend ses esprits, la gendarme souffle : « C’est son compagnon. Il a pris un coup de couteau et il est dans un état grave. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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