Dans cette nouvelle enquête sur scène, Mediavivant s’est intéressé au rôle des armes à feu utilisées contre un tiers des victimes de féminicide conjugal en France.
En 2015, l’affaire Jacqueline Sauvage a ouvert le débat sur la légitime défense des femmes battues. En France, elles sont chaque année une dizaine à tuer leur conjoint après avoir subi des violences. Il est exceptionnel qu’elles soient acquittées. Voici les histoires de Florianne Harelle, Adriana Sampaïo et Alexandra Lange.
Les violences conjugales touchent tous les milieux sociaux, mais la parole de certaines victimes est rare. Léa, Louise, Élizabeth et Joséphine ont longtemps évolué avec aisance dans les quartiers chics de l’ouest parisien, jusqu’à ce qu’elles décident de fuir.
De plus en plus de Saoudiennes assignées à résidence par leurs familles fuient. Nous avons rencontré Nora, Nisreen, Maryam… Leurs témoignages relativisent la portée des réformes favorables à l’égalité des sexes adoptées par le Royaume.
En Europe, un traitement par don d’ovocytes sur deux s’effectue en Espagne. Les cliniques évoquent une « culture de la solidarité » pour expliquer cette propension des Espagnoles à faire don de leurs gamètes. Mais la « compensation économique », généralement de 1 000 euros dans un pays où le salaire minimum est fixé à 735 euros, est une somme attrayante pour les plus précaires.
Une course-poursuite entre une camionnette de migrants et la police belge a provoqué la mort d’une fillette kurde hébergée dans un camp à Grande-Synthe. Après avoir démenti, le parquet de Mons a admis que l’enfant avait été tuée par une balle. À Grande-Synthe, la douleur est vive et les langues se délient.
Depuis qu’ils ont fui les massacres de l’État islamique, des milliers de Yézidis vivent dans la plus grande misère au cœur des montagnes du Sinjar, tout au nord de l’Irak. En octobre 2017, Bagdad a repris le contrôle de cette région disputée aux Peshmergas kurdes. Depuis, la route est bloquée, les ONG ont déserté et la situation humanitaire ne cesse de s’empirer. Nous y avons eu accès.
L’image de la combattante kurde est devenue l’icône « bankable » de la lutte contre l’État islamique. Mais derrière ce cliché se trouve une réalité bien plus sombre : mutilations, mariages forcés, abandons.