En Irak, les Yézidis survivent dans l’oubli et la misère depuis les massacres de 2014
Depuis qu’ils ont fui les massacres de l’État islamique, des milliers de Yézidis vivent dans la plus grande misère au cœur des montagnes du Sinjar, tout au nord de l’Irak. En octobre 2017, Bagdad a repris le contrôle de cette région disputée aux Peshmergas kurdes. Depuis, la route est bloquée, les ONG ont déserté et la situation humanitaire ne cesse de s’empirer. Nous y avons eu accès.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Région du Sinjar (Irak), de notre envoyée spéciale.– Vue du ciel, la chaîne de montagnes du Sinjar ressemble à une petite cicatrice boursouflant la grande plaine du nord-ouest irakien, près de la frontière syrienne. Mais il suffit de se rendre sur place pour comprendre combien la plaie reste béante. Pire, elle semble infectée par un sentiment d’abandon qui gangrène tous les espoirs d’un retour à la vie d’avant.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.