Sur le marché des ovocytes, l’Espagne fait la course en tête
En Europe, un traitement par don d’ovocytes sur deux s’effectue en Espagne. Les cliniques évoquent une « culture de la solidarité » pour expliquer cette propension des Espagnoles à faire don de leurs gamètes. Mais la « compensation économique », généralement de 1 000 euros dans un pays où le salaire minimum est fixé à 735 euros, est une somme attrayante pour les plus précaires.
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Barcelone, Madrid, Malaga, Marbella (Espagne).– Marie* a passé des années à essayer d’avoir un enfant. N’y arrivant pas avec son compagnon, cette chargée de ressources humaines résidant dans l’ouest de la France a d’abord enchaîné les stimulations ovariennes. Avant de multiplier les fécondations in vitro. En vain. Marie n’est pas assez fertile : elle doit utiliser les gamètes d’une autre femme. « Mon gynécologue m’a prévenue qu’il me faudrait attendre quatre années si je voulais continuer ici. Mais que je pouvais aussi aller en Espagne. » Cinq mois après avoir passé son premier coup de fil à une clinique de Barcelone et quelques allers-retours en low-cost plus tard, cette trentenaire tombe enceinte de jumeaux. « En France, le traitement de l’infertilité, c’est une 2 CV. Ici, tu montes en Ferrari », compare-t-elle.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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