Le jour où nous la rencontrons, Nora est convoquée le lendemain à l’Office français de protection pour les réfugiés et apatrides. C’est un rendez-vous décisif dans son parcours de demandeuse d’asile car elle va défendre de vive voix son dossier face à un agent de l’Ofpra. En ce début de soirée, peu avant les dernières fêtes de fin d’année, attablée dans un café parisien, cette Saoudienne de 26 ans sourit : « Je me sens presque en répétition. » À ses pieds, il y a le même petit polochon qu’elle avait emporté le jour de sa fuite.
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