Le débat de la primaire se transforme en référendum anti-Sarkozy
Jeudi soir, les sept candidats à la primaire de la droite et du centre débattront pour la première fois à la télévision. Tandis que Nicolas Sarkozy joue son va-tout à coup de mesures percutantes et de formules chocs, son principal adversaire, Alain Juppé, continue d’engranger de nouveaux soutiens.
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Ça n’a l’air de rien et pourtant. Jeudi soir, pour la première fois depuis fort longtemps, la droite française va ouvrir ses débats au grand public. Dans un parti de tradition bonapartiste, où les divergences ont toujours été étouffées et où la culture du chef s’est longtemps imposée au détriment de la démocratie interne, l’événement est assez rare pour être souligné. Pendant deux heures, les sept candidats à la primaire de novembre – Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson – vont tenter de mettre en avant leurs différences, sur le fond comme sur la forme, pour mieux se démarquer les uns des autres.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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