L’affaire Squarcini

Haute société et basse police : le procès de l’affaire Squarcini-LVMH s’ouvre à Paris

Le tribunal correctionnel se penche à partir du 13 novembre sur les pratiques de l’ancien chef du renseignement intérieur Bernard Squarcini et de ses complices présumés au sein de l’État, soupçonnés d’avoir commis de nombreux délits au profit de la multinationale du milliardaire Bernard Arnault.

Fabrice Arfi

Si la liste des prévenus d’un procès devait être comparée à un casting, celui-ci serait quatre étoiles : un ancien chef des services de renseignement intérieur, deux de ses plus fidèles agents opérationnels, un préfet, un haut magistrat, une ancienne gloire de la police judiciaire… Autant de personnages dont le métier est censé s’accorder avec les lois de la République mais qui sont aujourd’hui soupçonnés de les avoir bafouées, pour beaucoup d’entre eux au profit des intérêts privés d’une multinationale française, et non des moindres, probablement la plus en vue d’entre toutes : le géant mondial du luxe LVMH.

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