« Si c’était à refaire, je le referais. » Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Daniel Bursaux, directeur général des infrastructures, a défendu le contrat de partenariat public-privé pour l’écotaxe. Les engagements hors bilan pour l’État sur ce contrat s’élèvent déjà 774 millions d’euros. Pour combler le manque à gagner lié à la suspension de la taxe, l’État envisage d’allonger la durée des concessions autoroutières.
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Depuis des mois, il était l’homme invisible. Le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), Daniel Bursaux, est pourtant un personnage clé de l’écotaxe. C’est lui qui a signé par délégation ministérielle le contrat avec le consortium Ecomouv en septembre 2011. En fonction depuis 2008, il a conduit tout le processus de la taxe poids lourds depuis son origine. Sans compter qu’il a été auparavant directeur des services régionaux de l’Alsace – la région qui a porté le projet de l’écotaxe depuis 2006 – avant de devenir directeur adjoint de cabinet de Dominique Perben, ministre des transports puis président de l’agence de financement des infrastructures de transports (AFITF), l’organisme qui doit récolter le produit de l’écotaxe et la redistribuer en fonction des travaux.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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