L'étau judiciaire se referme sur Dassault

Après la levée de son immunité parlementaire, les juges ont les mains libres pour entendre le sénateur UMP. Les versements suspects du milliardaire, liés à un possible système organisé d'achats de votes à Corbeil-Essonnes, s'élèvent à près de 7 millions d'euros. Les policiers ont retrouvé une liste d'électeurs, avec la mention « payé » ou « non payé », d'après Libération.

Fabrice Arfi et Pascale Pascariello

13 février 2014 à 07h17

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Serge Dassault, 88 ans, a le sens du contrepied. Et de l’humour. « Le sénat vient de lever mon immunité. C’est exactement ce que je lui demandais. Donc je suis très content », a réagi dans une vidéo, mercredi 12 février, l’industriel et parlementaire UMP, quelques minutes après l’annonce par le bureau du sénat de la levée de son immunité parlementaire. Celle-ci était réclamée par deux juges parisiens, Serge Tournaire et Guillaume Daïeff, qui enquêtent sur une affaire de corruption et d’achats de votes à Corbeil-Essonnes, dont le sénateur fut longtemps le maire (1995-2009) avant de laisser la place à l’un de ses employés, Jean-Pierre Bechter, suite à l’invalidation de son élection pour cause de votes truqués.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal