Le candidat UMP déroule un storytelling au double avantage : installer l'idée qu'il peut encore l'emporter avec une dynamique de premier tour, et détourner l'attention des affaires concernant le financement de sa campagne de 2007. La presse étrangère n'est pas dupe. Côté politique, d'Eva Joly à Benoît Hamon, l'opposition appelle le président à s'expliquer sur-le-champ.
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Nicolas Sarkozy était, depuis le 15 février, un président en campagne. Il est, depuis quelques jours, au terme d'une semaine soigneusement orchestrée, un candidat de premier tour. La mue s’est opérée lors de son meeting du 3 mars, à Bordeaux, axé sur l’immigration. Véritable coup d'envoi d'une semaine où tout a été fait pour reprendre l'avantage médiatique. Cet agenda a été à peine modifié, en France du moins, par les révélations, lundi, de Mediapart : Kadhafi aurait financé la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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