Haut-Rhin, envoyée spéciale.- Adèle* et Françoise s’engouffrent dans la voiture, toutes les deux bien fluettes, les traits fatigués par ces cinq derniers mois. La première, sa casquette américaine vissée sur le crâne, la seconde, le visage caché sous une masse de cheveux cuivrés. Dans une autre vie, Adèle est vidéaste, Françoise travaille à l’usine. Ces états de service n’ont plus vraiment d’importance, puisque ce sont les « gilets jaunes » qui occupent désormais tout leur temps.
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