Marine Le Pen en a assez d'entendre qu'elle «n'a pas de programme». La chef de l'extrême droite braconne ces jours-ci sur les terres de la «démondialisation», ce concept flou qui connaît, en ces temps de crise, un succès fulgurant, enterrant ainsi le libéralisme anti-étatiste du FN historique. Du «grand amateurisme», pour l'économiste de la «démondialisation», Jacques Sapir.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
QuiQui parle? «Notre projet prévoit de nous réarmer face à la mondialisation, nous inspirant sur ce point des travaux de l'économiste Jacques Sapir sur la démondialisation et la sortie de l'euro.» Réponse: Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse à Strasbourg consacrée au pouvoir d'achat, vendredi 13 mai. La présidente du Front national braconne ces jours-ci sur les terres de la «démondialisation», ce concept flou, d'abord développé par des économistes et penseurs ancrés à gauche, et qui connaît, en ces temps de crise, un succès fulgurant.