Emmanuel Macron invente le populisme version CAC 40
Pour son premier meeting, mardi soir à la « Mutu » à Paris, Emmanuel Macron n'a rien dit de précis sur son possible départ du gouvernement ou sa candidature à l'élection présidentielle. Mais, empruntant une terminologie proche du Medef, il est entré en campagne, en proposant de « dépasser les clivages » gauche-droite et de « libérer le pays ».
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C’est un étrange meeting dont la Mutualité a été le théâtre mardi soir. Haut lieu des rassemblements de la gauche et de l’extrême gauche tout au long des années 1970, un jour pour dénoncer le coup d’État au Chili, le lendemain pour protester contre la guerre du Viêtnam, le surlendemain pour exiger la libération des emprisonnés politiques en URSS, accueillant des cohortes de militants le poing levé et chantant à plein poumon L’Internationale, la célèbre « Mutu » a, pour l’occasion changé de registre. C’est Emmanuel Macron qu’elle a accueilli, avec ses premiers sympathisants, ceux du mouvement « En Marche ! » qu’il a créé. De la lutte des classes aux milieux des affaires…
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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