Macron reconnaît la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat de Maurice Audin
Le président de la République a reconnu ce jeudi 13 septembre la responsabilité de l’État français dans l’assassinat du jeune mathématicien communiste Maurice Audin, en juin 1957 à Alger. À travers lui, il dénonce plus largement, dans une déclaration historique, le système de torture légalement institué en Algérie par la France de l’époque.
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Le même mot revient sur toutes les lèvres : historique. Ceux qui l’emploient aujourd’hui n’ont pas coutume de le placer à tort et à travers, mais ce qu’a fait Emmanuel Macron, ce jeudi 13 septembre, les pousse à sortir de leur réserve habituelle. L’information a été annoncée par le député La République en marche (LREM), Cédric Villani, dans la matinale de France Inter. En milieu de journée, le président de la République a reconnu la responsabilité de l’État français dans la « disparition » du jeune mathématicien communiste Maurice Audin, qui militait pour l’indépendance de l’Algérie et a été assassiné en juin 1957, après avoir été arrêté et torturé par des militaires français.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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