Grand Paris: bataille de sens et de sous autour de la ligne 17

La moitié des passagers de la future ligne 17 du Grand Paris Express iront à EuropaCity. Est-il pertinent d’y investir 3 milliards d’euros ? Pas sûr, et pas tout de suite, prévient l’État qui veut réduire sa dette. Mais les élus locaux protestent.

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D’un côté, la police bloque le passage vers l’hôtel Matignon. De l’autre, une soixantaine de maires et des élu.e.s se serrent derrière une banderole : « Le Grand Roissy mérite la ligne 17 ». La scène dure près d’une heure jeudi 12 octobre et les élus repartent sans être reçus par Édouard Philippe. Ceints de leur écharpe tricolore, édiles, député.es et sénateur.ice.s se situent de tous les côtés de l’échiquier politique : Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, Olivier Klein, maire PS de Clichy-sous-bois, Jean-Pierre Blazy, maire socialiste frondeur de Gonesse, Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Marianne Margaté, conseillère départementale PCF de Seine-et-Marne. Leur point commun : réclamer des transports publics collectifs contre la logique d’austérité budgétaire et au nom du développement économique. En face, sur un coin de trottoir, quelques militant.e.s contre EuropaCity peinent à se faire entendre : « Pas de gare dans les champs ! », « Pas de gare sans habitants ! »

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