Regroupées au sein d'Océor, les filiales des Caisses d'épargne de l'outre-mer ou à l'étranger ont connu des dysfonctionnements voisins de ceux de leur maison mère. Mediapart révèle ainsi un pré-rapport très sévère de la Commission bancaire, en 2007, sur la Banque de la Réunion, pointant de nombreux manquements aux dispositions réglementaires, y compris dans la prévention du blanchiment. Et il est aussi question de la Banque Tuniso-koweitienne...
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Dans notre promenade indiscrète à l'intérieur du groupe des Caisses d'épargne, pour tenter de cerner les raisons multiples de sa crise, il est une étape que nous n'avons pas encore faite, celle d'Océor, qui est l'une des plus importantes filiales de la banque. Elle regroupe une myriade de petits établissements financiers au Maghreb, aux Antilles et en de nombreux autres lieux. Etape instructive parce que cette filiale était l'un des prés carrés de l'ancien patron de l'Ecureuil, Charles Milhaud, et qu'elle a été le théâtre, elle aussi, de dysfonctionnements. La plus éclairante de ces illustrations en est sans doute la Banque de la Réunion, qui a fait en 2007 l'objet d'un rapport accablant de la Commission bancaire que Mediapart est en mesure de dévoiler dans sa mouture préliminaire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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