Balladur 1995: les «petits» candidats indignés par la décision du Conseil constitutionnel
Pour Laguiller, Le Pen, Cheminade, Voynet et Hue, le Conseil constitutionnel n'aurait jamais dû fermer les yeux sur les dépenses illégales des candidats Jacques Chirac et Edouard Balladur.
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Election, piège à cons? Les candidats au scrutin présidentiel de 1995 interrogés par Mediapart ont clairement l'impression d'avoir été pris pour tels par le Conseil constitutionnel. Tous se disent outrés que l'instance alors présidée par Roland Dumas ait pu valider les comptes de campagne d'Edouard Balladur alors qu'il aurait dû les rejeter. Tous savaient depuis quelque temps que l'ancien premier ministre avait profité de plus de 10 millions de francs de recettes versées en liquide sans justification. Mais la semaine dernière, Mediapart a révélé que, par ailleurs, Edouard Balladur avait dépassé de plus de sept millions de francs le plafond des dépenses autorisées, selon le calcul des rapporteurs du Conseil constitutionnel.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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