Haute-Garonne, de notre envoyé spécial.- « Si les dégoûtés s'en vont, ne resteront plus que les dégoûtants. » L'adage, attribué à Pierre Mauroy, est redevenu à la mode en Midi-Pyrénées. Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur du Parti socialiste, l'expression fait florès et sonne affreusement juste. Entre l'affaire Arif, la privatisation de l'aéroport Toulouse-Blagnac, la gestion du barrage du Testet, le bilan de mi-mandat de François Hollande ou encore le manque de renouvellement de la classe politique locale, tout est fait pour que l'hémorragie militante se poursuive.
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