Au bord de la scission en cas de remaniement ministériel, EELV est désormais livré à ses propres errances internes. Majorité militante partisane de l'autonomie, chefs de file parlementaires démunis en l'absence de perspective gouvernementale, discussions d'apparat avec le PS, secrétaire nationale en difficulté… Le parti écolo ne sait pas franchement où il va, ni comment il peut se sortir de cette crise. Les écolos favorables à un retour au gouvernement se retrouvent ce samedi à Paris.
Dans l'entre-deux tours, le « frondeur » socialiste et président du conseil général Jérôme Guedj se livre à un duel tendu face à l'ancien ministre Georges Tron, lequel est renvoyé aux assises pour viol. Le département tenu par le PS depuis 1998, et dont Georges Tron ambitionne de ravir la présidence, pourrait bien passer aux mains de la droite.
C'est en Picardie que le FN a réalisé ses meilleurs scores. À plus de 38 % au premier tour dans l'Aisne, l'extrême droite pourrait l'emporter. Dans l'Oise, elle est en tête dans 14 des 21 cantons. Les présidents PS des deux conseils généraux ont été distancés.
Les départementales sont la première échéance électorale depuis l'élection de François Hollande où le parti de gauche, le PCF et EELV ont à ce point acté leur séparation avec le PS. C'est l'occasion d'expérimenter de nouvelles alliances et des « alternatives citoyennes » ouvertes à des candidatures de non-encartés.
Campagne atone, gauche désunie et montée du Front national sont les ingrédients des élections dans le Pas-de-Calais. Après la prise de la ville d'Hénin-Beaumont en 2014, l'extrême droite s'ancre durablement dans ce département où le PS sort tout juste de son affairisme.
Quinze mois après sa création, le jeune parti politique dépasse les 11 000 adhérents. Mais l'ambition première de renouveler la classe politique pâtit déjà des querelles internes inhérentes à la conquête du pouvoir.
Treize citoyens, convaincus d'avoir été victimes de contrôles de police au faciès, ont attaqué l’État pour « pratique discriminatoire ». Un an et demi après avoir été déboutés en première instance, leurs avocats ont de nouveau plaidé, mercredi 25 février, devant la cour d'appel de Paris. Compte-rendu d'audience.
En clamant fort son opposition à la loi Macron, l’ancien ministre de l’éducation et député PS des Yvelines Benoît Hamon a été un des éléments déclencheurs du recours à l'article 49-3. Il a accordé un entretien à Mediapart pour expliquer l’échec du compromis sur le travail dominical puis a accepté de répondre à nos questions sur l'avenir d’un parti socialiste divisé.
La motion de censure de l'UMP n'a recueilli que 234 voix au lieu des 289 requises. Des députés du Front de gauche ont rejoint la droite pour sanctionner la politique menée par le gouvernement. La loi Macron passera maintenant devant le Sénat.
La mécanique de co-construction législative s'est grippée dans la dernière ligne droite des débats. La position de Benoît Hamon sur le travail du dimanche a été un des éléments déclencheurs.
Après deux jours de conflit entre les députés frondeurs et le gouvernement, l'exécutif a choisi la voie de l'article 49-3 pour éviter tout risque de vote contre la loi Macron. Un conseil des ministres a été convoqué en urgence à l’Élysée dans l'après-midi. Les dissensions au sein du PS témoignent d'une profonde crise à gauche.
La loi Macron fut un marathon de près de 300 articles et le baptême législatif du ministre de l'économie. Ce week-end, Emmanuel Macron a essuyé les tirs de barrage des frondeurs. Retour sur les principaux changements apportés par cette loi.
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Mercredi 28 janvier s'est tenue l'audition de Stéphane Lacroix, chercheur au centre d'études et de recherches internationales et Brigitte Curmi, conseillère des affaires étrangères sur l'islamisme en Afrique du Nord et au Proche et Moyen-Orient. Une quinzaine de députés membres de la commission des affaires étrangères y ont assisté et certains y ont livré des visions de l'islamisme totalement fantasmées.