« Ilan n’est pas un être humain à leurs yeux. C’est un Juif. » La voix brisée par l’émotion, une jeune femme au micro rappelle, dans le petit jardin parisien qui porte son nom, le long calvaire d’Ilan Halimi, kidnappé et torturé pendant vingt-quatre jours avant d’être laissé pour mort sur une rame du RER C, il y a tout juste quinze ans. Les 27 ravisseurs d’Ilan Halimi, alors âgé de 23 ans, sont persuadés que ce vendeur de téléphone est forcément riche, puisque juif, et que « sa communauté » va s’organiser pour payer une colossale rançon, souligne la jeune femme.
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