France

Chevènement, l'option «France du non» de Hollande

En mettant en scène le ralliement attendu de Jean-Pierre Chevènement, en échange d’une poignée de circonscriptions, le candidat socialiste veut se poser en rassembleur de la gauche et dépasser le clivage sur l’Europe qui persiste depuis 2005.

Lénaïg Bredoux

Un remake de 2007. Mercredi, Jean-Pierre Chevènement s’est affiché au QG de campagne de François Hollande pour officialiser son ralliement au candidat socialiste, annoncé la veille sur TF1. Il y a six ans, l'ancien ministre avait déjà menacé de se présenter avant de se rallier à Ségolène Royal. Dès l’annonce de sa candidature à l’automne dernier, Chevènement avait d'ailleurs prévenu qu’il voulait surtout «faire bouger les lignes», notamment sur l'Europe. Le 1er février, Chevènement avait annoncé son retrait mais fait durer (un peu) le suspense sur son appel au vote.

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