Derrière l’expulsion de la ZAD, une revanche idéologique

La visite surprise d’Édouard Philippe et de Gérard Collomb à Notre-Dame-des-Landes, vendredi après-midi, a clos la semaine d’expulsion partielle de la ZAD. Par les conditions et la méthode d’expulsion qu’elle a choisie, la puissance publique s’est montrée plus que coercitive : vengeresse. Une manif contre les expulsions se tient samedi après-midi à Nantes et dimanche, une convergence aura lieu sur la zone.

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Une visite officielle surprise du chef du gouvernement et du ministre de l'intérieur, vendredi en fin d'après-midi, pour signifier la reprise de contrôle de la ZAD par l'Etat : jusqu'au bout, l'exécutif aura manié les symboles pour lustrer son image d'autorité. Edouard Philippe et Gérard Collomb ont visité l’école du Gaz, le poste de commandement de la gendarmerie basé à Saint-Etienne-de-Montluc, au sud de Notre-Dame-des-Landes. Ils ont bien sûr serré les mains des gendarmes, au garde à vous, devant les caméras. Mais refusé de répondre aux questions des journalistes.

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