Les allocations logement rabotées… pour les loyers les plus élevés

Un nouveau mode de calcul prive des dizaines de milliers d'allocataires d'une partie, voire de la totalité de leur aide au logement. Au-delà d'un certain seuil, si le loyer est trop élevé, leurs aides deviennent dégressives. La logique ? Il faut réduire les APL, dont la hausse engendre une augmentation des loyers.

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La mesure concerne seulement 1,2 % des 6,5 millions de bénéficiaires des APL. Mais environ 78 000 foyers ont subi une baisse, voire une disparition de leur aide personnalisée au logement (APL) à cause d'un décret entré en vigueur au début du mois de juillet qui prévoit « la dégressivité des prestations lorsque le loyer est supérieur à un plafond ». Sauf que, comme les prestations sont versées le mois suivant, la majorité des allocataires concernés ne s'en sont rendu compte que début août. Si les caisses d'allocations familiales (Caf) avaient prévenu les bénéficiaires quelques semaines plus tôt que leurs droits allaient changer, elles n'avaient pas précisé les montants en jeu.

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