Extrêmes droites : le laboratoire français

Au RN, le cas Rachline suscite embarras et mise à distance

Présenté autrefois comme un élu exemplaire, le vice-président du parti de Marine Le Pen voit sa gestion de Fréjus mise en cause dans un livre. Les rares cadres du parti qui acceptent de s’exprimer dénoncent une enquête à charge, tout en minimisant leurs relations avec l’édile.

Youmni Kezzouf

À Fréjus (Var), la vitrine de l’extrême droite est en train de sérieusement craquer. Érigé par le Rassemblement national (RN) comme un exemple de bonne gestion depuis son élection à la mairie en 2014, David Rachline est aujourd’hui mis en cause par le livre Les Rapaces (Les Arènes), signé par la journaliste de L’Obs Camille Vigogne Le Coat, qui a enquêté pendant un an et demi sur le « système Rachline ».

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