Libertés publiques Analyse

Les apéros géants, cauchemar des autorités

Après la génération « techno », la génération « apéro » donne le tournis aux responsables politiques. Les questions affluent avec la mort d’un participant à « l’apéro géant » de Nantes : faut-il interdire, encadrer, laisser-faire ou laisser-aller ?

EINCIYAN

Cela fait seulement quelques mois que les «apéros géants» se développent en France. Brusquement, dans la nuit du 12 au 13 mai, à Nantes, la mort d'un jeune homme a transformé cette mode naissante en problème de société. «Un sujet national», même, à entendre le chef des députés UMP Jean-François Copé. La victime, un maçon de vingt et un ans, est tombée d'un pont en sortant de l'«apéro» qui venait de réunir dix mille personnes au centre de la ville. Au moment des faits, l'homme était fortement alcoolisé — 2,40 grammes d'alcool dans le sang, soit «10 à 15 verres d'alcool fort», selon le procureur de Nantes.

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