L’affaire Bayrou-Bétharram

« Un grand théâtre qui n’a servi à rien » : devant l’audition de Bayrou, des victimes excédées

De nombreuses victimes de violences au sein d’établissements catholiques ont regardé le premier ministre interrogé par la commission d’enquête parlementaire. Beaucoup en sont sorties déçues, autant par l’attitude de l’élu du Béarn que par l’absence de réponses concrètes.

Clément Rabu

Il a tout fait « pour être devant son poste ». À 17 heures, mercredi 14 mai, le regard de Joël Lagadec se reflète dans celui de François Bayrou, qui apparaît à l’écran. Le premier ministre est interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur les violences physiques et sexuelles infligées aux collégien·nes de la congrégation de Notre-Dame-de-Bétharram. Joël Lagadec, victime lui aussi lorsqu’il était au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère), ne veut pas manquer l’audition.

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