L’affaire Bayrou-Bétharram Parti pris

Violences sur les enfants : l’indigence des annonces de François Bayrou est une gifle de plus

Mercredi 14 mai, à l’Assemblée nationale, le premier ministre a encore revendiqué la baffe qu’il a infligée à un enfant, en 2002, comme « un geste éducatif ». Surtout, trois mois après l’explosion du scandale Bétharram, il n’a aucun plan à détailler contre les violences.

Mathilde Mathieu

Trois mois pour rien. Depuis sa rencontre avec des anciens de Notre-Dame-de-Bétharram, à Pau, et « le surgissement d’un continent noir qu[’il] ignorai[t] », François Bayrou a eu trois mois pour sortir de son déni des violences faites aux enfants. Trois mois pour se pencher sur les mécanismes qui les perpétuent. Trois mois pour corriger son ignorance des processus de silenciation des victimes, lui qui proclamait encore en février : « Si ça avait été mes enfants, ils [me] l’auraient dit… »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter