Arles (Bouches-du-Rhône), envoyés spéciaux– Au Mas de la Trésorière, des travailleurs agricoles saisonniers au repos forcé cherchent l’ombre sous le figuier ou fuient les bourrasques qui balaient la cour. Dans les couloirs de cette bâtisse aux murs décrépis, mais récemment rénovée pour pouvoir accueillir les travailleurs saisonniers, on parle espagnol, arabe, anglais… Depuis près de dix jours pour certains, ils attendent des informations claires sur leur situation : sont-ils ou non positifs au coronavirus ? Vont-ils travailler à nouveau dans les champs camarguais ou rentrer en Espagne, d’où ils sont partis ? Pendant ce temps, ils se retrouvent confinés au milieu des rizières et des champs de céréales.
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