Coronavirus: à Arles, des saisonniers agricoles confinés sans indemnité ni considération
Testés positifs, des travailleurs venus d’Espagne, souvent originaires d’Amérique latine, sont confinés au milieu des champs, dans les Bouches-du-Rhône. Ils patientent sans salaire ni indemnité, pour l’instant. Notre partenaire Marsactu a visité l’un de leurs hébergements.
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Arles (Bouches-du-Rhône), envoyés spéciaux– Au Mas de la Trésorière, des travailleurs agricoles saisonniers au repos forcé cherchent l’ombre sous le figuier ou fuient les bourrasques qui balaient la cour. Dans les couloirs de cette bâtisse aux murs décrépis, mais récemment rénovée pour pouvoir accueillir les travailleurs saisonniers, on parle espagnol, arabe, anglais… Depuis près de dix jours pour certains, ils attendent des informations claires sur leur situation : sont-ils ou non positifs au coronavirus ? Vont-ils travailler à nouveau dans les champs camarguais ou rentrer en Espagne, d’où ils sont partis ? Pendant ce temps, ils se retrouvent confinés au milieu des rizières et des champs de céréales.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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