Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Pas le temps de lire cet article ?
IlsIls savaient par avance que l’affaire serait délicate : perquisitionner le domicile d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, numéro deux du pouvoir, est un moment compliqué. Mais ils ne pensaient pas qu’ils rencontreraient autant d’obstacles. Le 6 octobre 2020, quand les membres de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) se présentent dès 6 heures et demie du matin aux grilles du Quai Branly, une annexe de l’Élysée à Paris, ils se heurtent à un refus net.