Libertés publiques Enquête

Au moins sept adolescents figurent parmi les assignés à résidence de l’été

Les « mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance » (Micas) prises par le ministère de l’intérieur à l’occasion des Jeux olympiques visent aussi des mineurs. Leurs avocats dénoncent une atteinte à « l’intérêt supérieur de l’enfant ». 

Camille Polloni

Fin juillet, le ministère de l’intérieur a assigné à résidence un adolescent de 16 ans, converti à l’islam, qui vit chez ses parents dans le sud de la France. Il lui reproche notamment d’avoir été en contact avec des jeunes « prodjihadistes » sur les réseaux sociaux. Jusqu’à la fin du mois d’octobre, ce mineur a l’interdiction de sortir de sa commune de 3 000 habitant·es, sauf pour se rendre à la gendarmerie. Chaque matin, ses parents l’emmènent « pointer » en voiture.

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