Les députés avaient à peine commencé l’examen de la loi sur « la responsabilité pénale et la sécurité intérieure » qu’Emmanuel Macron annonçait mardi de nouvelles mesures qui devraient être intégrées à un énième texte sécuritaire à venir. Celui-ci pourrait reprendre des propositions d’un récent rapport sur l’usage des outils numériques, dont la reconnaissance faciale, par la police.
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LaLa majorité est prise, en cette dernière rentrée du quinquennat, d’une véritable frénésie sécuritaire. Alors que la commission des lois de l’Assemblée nationale a commencé, mardi 14 septembre, l’examen du projet de loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure, Emmanuel Macron a annoncé le même jour, à l’occasion de la clôture du « Beauvau de la sécurité », de nouvelles mesures à venir. Et, jeudi 9 septembre, c’est le député Jean-Michel Mis qui avait rendu un rapport, commandé par le gouvernement, sur l’usage du numérique par les forces de sécurité appelant à l’expérimentation des technologies de surveillance telles que la reconnaissance faciale.