Le RN accusé de détournements de fonds européens Chronique

Marine Le Pen au tribunal : « Je ne suis pas une employée du Parlement européen »

Longuement interrogée lundi par le tribunal correctionnel, l’ex-présidente du Rassemblement national a nié que ses assistants au Parlement européen aient été des emplois fictifs destinés à soulager les finances du parti d’extrême droite, tout en assumant une divergence de vues avec l’administration européenne.

Michel Deléan

Beaucoup d’aplomb, de l’énergie, et une dose de mauvaise foi. Pendant près de sept heures, lundi 14 octobre, Marine Le Pen a répondu aux questions de la 11e chambre correctionnelle de Paris. L’ex-présidente du Rassemblement national (RN) s’est efforcée de convaincre les magistrat·es que ses assistant·es parlementaires au Parlement européen n’étaient en aucun cas des emplois fictifs, même s’ils travaillaient au siège du parti d’extrême droite, comme cela lui est reproché.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter