Bruno Le Maire est arrivé dans l’Eure il y a une dizaine d'années pour s’y constituer un fief et un réseau d’affidés. Avec lui, une nouvelle génération d'élus bien décidés à imposer une « droite décomplexée » à un département jusque-là marqué par une « droite à la papa ». Mais l'ancrage local de Le Maire s'est aussi appuyé sur des méthodes souvent brutales et une pratique du pouvoir qui jettent une lumière toute particulière sur le « renouveau » politique qu’il prétend incarner.
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Le tee-shirt de campagne « Le renouveau c’est Bruno » encadré au-dessus de son bureau, Sébastien Lecornu, jeune président du conseil général de l’Eure, est l’un des piliers de la campagne de Bruno Le Maire dans cette primaire. C’est aussi la figure la plus emblématique du « système Le Maire », qui s’est progressivement mis en place depuis bientôt dix ans dans l’Eure. « Son âme damnée dans le département », selon le député socialiste Jean-Louis Destans, n’a que 30 ans et dirige depuis presque deux ans un département de 500 000 personnes, avec un budget de 700 millions d’euros.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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