France

Le Conseil constitutionnel refuse son nouveau job au sénateur Marini

Le Conseil constitutionnel a interdit, mardi, à Philippe Marini, sénateur UMP abonné aux conseils d'administration d'entreprises privées, de prendre une activité rémunérée de plus.

Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg

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Philippe Marini. © (dr)

Le Conseil constitutionnel a enfin mis le holà aux activités de Philippe Marini. Depuis des années, le très influent rapporteur UMP de la commission des finances du Sénat cumulait les activités extra-parlementaires dans le privé, sans que personne ne trouve à y redire. Comme Mediapart le révélait dès lundi, il prétendait intégrer en plus le conseil de surveillance de Foncière Inea, une société immobilière cotée en Bourse, spécialisée dans l'acquisition et la location de bureaux (250.000 m2 en France, 10 millions d'euros de chiffre d'affaires au premier semestre 2010). Pour la première fois, le Conseil constitutionnel, réuni ce mardi 14 décembre, a décidé qu'il y avait incompatibilité avec son mandat. Le conflit d'intérêts était décidément flagrant.

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