Onze mois pour entendre le vendeur des armes utilisées par Coulibaly
Les juges antiterroristes ont mis un terme à la garde à vue de Claude Hermant et sa femme, soupçonnés d’avoir acheté les armes utilisées par Amedy Coulibaly, sans engager de poursuites à leur encontre. Hermant assure qu’il a remis « une quarantaine » d’armes à « une cible connue du grand banditisme », dans le cadre d’une mission d’infiltration de la gendarmerie.
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Il aura donc fallu onze mois, jour pour jour, aux juges antiterroristes pour se décider à interroger, mardi, l’un des hommes impliqués dans un trafic d’armes ayant alimenté Amedy Coulibaly, auteur de l’attaque de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes qui a fait quatre morts et neuf blessés le 9 janvier 2015. Dès le 14 janvier, les autorités slovaques avaient identifié les acheteurs des armes du crime – des fusils d’assaut VZ 58 Compact et des pistolets semi-automatiques Tokarev – retrouvées près du corps du terroriste, ainsi que Mediapart l’a révélé ici en septembre dernier. Dès le 16 janvier, les juges français en avaient été informés par Europol.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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