Plusieurs salariés de la presse ou de la communication ont participé, de près ou de loin, au harcèlement présumé de dizaines d’internautes. Leurs employeurs, qui se retrouvent à devoir gérer les sanctions, sont dans l’embarras.
C’est l’histoire d’un procès qui n’aura peut-être jamais lieu. Une semaine après les révélations sur la Ligue du LOL, la première affaire d’ampleur de cyberharcèlement en France pose une interminable série de questions à l’institution judiciaire : quels actes précis doivent être jugés, sachant que des centaines de tweets – de preuves – ont été détruits ? Qui doit être jugé, sachant que les harceleurs présumés ont souvent agi en « raids » ? Et d’abord, à qui revient-il de juger l’affaire ?