Justice

Arrêt Bygmalion : la cour d’appel fustige le « quoi qu’il en coûte » de Nicolas Sarkozy

Mediapart a pris connaissance de l’arrêt rendu mercredi dans l’affaire Bygmalion. Les attendus sont sévères pour l’ancien chef de l’État, considéré comme le bénéficiaire de la fraude aux dépenses électorales en 2012. La cour pointe son « rôle moteur ».

Michel Deléan

Malgré ses talents d’orateur et son expérience, Nicolas Sarkozy n’a pas convaincu les juges de la cour d’appel de Paris, qui le rejugeaient dans l’affaire Bygmalion, tant s’en faut. L’arrêt de 244 pages rendu mercredi 14 février, dont Mediapart a pu prendre connaissance, est assez sévère pour l’ancien chef de l’État, qui a été condamné à un an de prison dont six mois ferme pour le financement illégal de sa campagne de 2012. L’avocat de l’ancien candidat a annoncé un pourvoi en cassation.

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