La scène est peu banale, dans un monde politique où l’on se vante parfois de ne plus lire de livres. Vendredi 10 mars, Benoît Hamon présente son projet de traité budgétaire pour la zone euro à la Maison de l’Europe, à Paris. Le dossier est aride, mais crucial. Il cède finalement la parole à l’un de ses conseillers, celui qui a tenu la plume pour ce projet. Et surprise : ce n’est ni un haut fonctionnaire, ni un apparatchik socialiste. Il n’a pas été membre d’un cabinet ministériel sous Lionel Jospin, et ne figure pas sur la liste de la promotion Voltaire ou Senghor de l’ENA. Il est mondialement connu, certes, mais il est universitaire. Il s’agit de l’économiste Thomas Piketty.
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