Après des jours de mobilisation, le gouvernement s’est dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » de la Corse, suscitant autant d’indignation sur le continent que de suspicion sur l’île. Le pouvoir, qui n’a rien fait sur le sujet en cinq ans, se retrouve contraint de bricoler dans l’urgence une solution de sortie de crise.
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IlIl aura suffi d’un mot pour que la droite et l’extrême droite se déchaînent. Depuis que Gérald Darmanin s’est dit « prêt », au nom de l’exécutif et du candidat Emmanuel Macron, « à aller jusqu’à l’autonomie » de la Corse, le sujet est brusquement devenu un enjeu national. « Passer de l’assassinat d’un préfet à la promesse d’autonomie, peut-il exister un message plus catastrophique ? », s’est empressé de tweeter Marine Le Pen en découvrant les propos du ministre de l’intérieur, le 16 mars au matin.